Un rapport de la Cour des comptes souligne les insuffisances de la politique vaccinale de la France. Les objectifs vaccinaux établis dans une perspective quinquennale, en annexe de la loi de santé publique du 9 août 2004, ont été définis « de manière trop uniforme et leur degré de réalisation a été décevant dans le cadre national comme au regard des comparaisons internationales », indique la Cour. « Les points noirs sont le très faible taux de vaccination contre l’hépatite B et l’insuffisance des primo-vaccinations ROR qui distinguent négativement notre pays dans les comparaisons internationales ». Le taux de couverture contre la grippe saisonnière est inférieur dans tous les groupes cibles (ALD, professionnels de santé, plus de 65 ans) à 75 %.
Afin de renforcer l’efficacité des recommandations vaccinales (qui sont de plus en plus denses), la Cour des comptes propose la mise en place rapide d’un carnet de vaccination électronique « interfacée, le cas échéant, avec le dossier médical personnel ». Il faut également définir des objectifs de couverture vaccinale spécifiques par maladie infectieuse. La Cour des comptes suggère aussi la modulation des taux de remboursement des vaccins par l’assurance-maladie en fonction des priorités de santé publique. Plutôt qu’une gratuité généralisée, la Cour des comptes propose d’habiliter des centres d’examens de santé de la sécurité sociale à pratiquer des vaccinations et la généralisation des vaccinations en milieu scolaire. Elle propose enfin le renforcement du contrôle des messages publicitaires sur les vaccins.
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