La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que le prochain quinquennat sera marqué
« quoi qu’il arrive, par une grande réforme de l’assurance-maladie », ajoutant que c’est « le prochain grand défi ». Un chantier dont « personne ne parle » au cours de la campagne présidentielle, a-t-elle regretté sur Europe 1. « Le mandat qui s’achève a été marqué par une grande réforme, la réforme des retraites. Sans elle, nous serions sur le plan financier dans une situation encore plus grave qu’aujourd’hui », a-t-elle jugé.
Interrogée sur les principales propositions du patronat sur la santé, la présidente du Medef s’est montrée peu prolixe. Elle a néanmoins érigé en priorité « une vraie convergence des tarifs du secteur public et des tarifs du secteur privé ». Pour Laurence Parisot, « ça ne veut pas dire que chaque patient serait moins bien remboursé, mais cela coûterait moins à la Sécurité sociale ». Elle a également préconisé un plus grand développement des partenariats public-privé dans le domaine de la santé.
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