Certaines vaccinations souffrent d’une couverture vaccinale très inférieure aux objectifs de santé publique, ce qui nécessite une « communication active et crédible », indique le Haut Conseil de la santé publique en réponse à une saisine du Directeur général de la santé du 16 juillet dernier.
Le HCSP, dans un avis concernant la liste des vaccins établie pour des motifs de santé publique et mentionnée à l’article L.5122-6 du code de la santé publique, confirme que les vaccinations contre rougeole-oreillons-rubéole, méningocoque C, grippe saisonnière dans la population cible, diphtérie, tétanos, coqueluche, méritent une campagne de communication. Il recommande d’ajouter à cette liste, pour les populations à risque, les vaccinations contre la tuberculose et celle contre les infections invasives à pneumocoque à partir de 5 ans.
Par ailleurs, le HCSP souligne que les vaccins inscrits au calendrier vaccinal le sont tous pour des motifs de santé publique.
Amélioration de la politique vaccinale
En revanche, et bien que leurs couvertures vaccinales soient également très inférieures aux objectifs de santé publique, le HCSP ne recommande pas que soient réalisées des campagnes de communication non institutionnelles pour les vaccinations contre les infections à papillomavirus humains et contre les infections par le virus de l’hépatite B.
De son côté, la Direction générale de la santé vient de définir le programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017. Il s’appuie sur les avis du HCSP et de la Conférence nationale de la santé, rendus en juillet dernier, et s’articule autour de cinq axes :
– faciliter l’accès à la vaccination en s’appuyant sur les agences régionales de santé ;
– inciter à la vaccination ;
– améliorer le suivi et l’évaluation de la politique vaccinale ;
– conforter le continuum recherche fondamentale publique/transformation industrielle sur les vaccins et favoriser la recherche en sciences humaines.
Ces axes, déclinés en objectifs opérationnels doivent, dans les cinq ans, concourir à améliorer la vaccination en population générale, en tenant compte également des disparités régionales, des perceptions sociales et des publics à cibler en priorité, indique le directeur général de la santé, le Dr Jean-Yves Grall.
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