Cholestérol, tétanos, infection urinaire, ménopause, carence en fer, anomalies de la fonction rénale, infection urinaire, allergie, hypothyroïdie, pathologies de l'appareil digestif ou de la prostate…
Le nouveau catalogue d'autotests « MyTest » de Mylan est large. Vendus à l'unité à un prix public conseillé de 15 euros, ces tests affichent des niveaux de sensibilité et spécificité variant de 88 à 100 %, indique Agnès Callies, directrice Marketing chez Mylan Medical. Lancée dans un premier temps uniquement en France, cette gamme d'autotests sera disponible exclusivement en officine où le pharmacien aura à jouer un rôle majeur puisqu'il lui reviendra d'orienter (ou non) le patient vers tel ou tel test, après une évaluation précise de son cas.
Un nouveau « service » pour le pharmacien qui pourra notamment s'appuyer sur un « guide pratique » fourni par Mylan. Le reste de la « formation » étant dispensé par les équipes commerciales du laboratoire. Un numéro vert est également mis en place (08.00.00.12.70) depuis octobre pour les patients et les professionnels. Une brochure explicative intitulée « Pour ma santé, je me teste » sera disponible en pharmacie et dans les cabinets médicaux (à la demande des médecins intéressés). Le dispositif d'information va être complété « début 2017 » par la mise en ligne du site web « gamme-mylanmytest.fr ».
Accès au dépistage
Du côté de Mylan, pas question avec ces autotests de déposséder le médecin de son rôle clé en matière de diagnostic. Ces produits sont à considérer comme « une nouvelle opportunité d'accès au dépistage » pour des profils de patients qui « n'iraient pas consulter spontanément » ou qui souhaitent être rassurés rapidement après l'apparition de symptômes. Ces autotests sont finalement des « indicateurs » qui doivent orienter - si nécessaire - vers le praticien adéquat, insiste Philippe Bayon, directeur marketing Mylan « automédication ». Des tests qui pourraient même faire gagner du temps aux médecins en les déchargeant de certaines consultations inutiles, glisse-t-il. Le lancement de la gamme « MyTest » intervient un an après la commercialisation de l'autotest Mylan permettant la détection du VIH. Outre les douze nouveaux autotests « MyTest » classés dans la catégorie des dispositifs médicaux de diagnostic in Vitro, Mylan va par ailleurs lancer un test « non-DM » pour « détecter les usages de cannabis », évoque Agnès Callies.
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