Lieu : la pelouse de l’Arena Corinthians, à São Paulo. Date : ce jeudi 12 juin, ouverture du Mondial de football. Difficile de faire mieux en termes de communication planétaire.
Or cette lucarne en or va être occupée pendant une longue minute par la… neurologie puisque c’est à un(e) paraplégique qu’il revient de donner le coup d’envoi de la compétition. Non pas en fauteuil roulant mais bel et bien en marchant et en shootant dans un ballon grâce à un exosquelette motorisé. Mis au point par une équipe de 156 chercheurs du monde entier coordonnés par un Brésilien, le Pr Miguel Nicolelis, l’« engin » est pour la première fois « contrôlé par l’activité cérébrale et offre un feedback aux patients », expliquent ses concepteurs.
En poste à l’université américaine de Duke, en Caroline du nord, Miguel Nicolelis a commencé ses recherches en 1984. Son exosquelette a déjà fait l’objet de 200 publications. Non content d’obéir aux ordres moteurs du cerveau de celui qui l’endosse, il lui permet de recevoir des sensations grâce à une « peau artificielle » installée sur son bras : la personne paralysée marche – ce dont vont être témoin aujourd’hui les 65 000 supporters de l’Arena Corinthians et au moins un milliard de téléspectateurs – ET sent qu’elle marche – ce qu’elle sera la seule à vérifier.
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