Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a reporté au 1er mars 2013 la date à laquelle les automobilistes seront verbalisés pour défaut d’éthylotest dans leur véhicule. Cette décision est liée aux « difficultés d’approvisionnement recensées dans certaines régions », a précisé la Sécurité routière. Le dispositif est obligatoire depuis le 1er juillet 2012 mais la date limite pour les sanctions (11 euros en cas d’infraction) avait été fixée au 1er novembre. Le report devrait « permettre à l’ensemble des conducteurs de s’équiper dans de bonnes conditions et à un juste prix », explique le communiqué. La Sécurité routière précise également que le ministre de l’Intérieur « proposera au comité interministériel de la Sécurité routière de mettre à profit ce délai pour évaluer l’intérêt de ce dispositif ».
Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière (LCVR), a qualifié la démarche de « raisonnable » pour « tous les malheureux qui cherchent désespérément à se pourvoir de ce gadget inutile et pas fiable ».
L’obligation avait été décidée sous la présidence de Nicolas Sarkozy « pour inciter les usagers à s’auto-tester afin d’être assurés de prendre la route en toute sécurité », rappelle la Sécurité routière.
Dès son annonce, l’idée s’était heurtée au scepticisme des associations d’usagers et de victimes de la route, qui avaient raillé une « mesurette ». Le président François Hollande avait déjà jugé la mesure « pas toujours adaptée » dans un courrier aux associations durant la campagne présidentielle, car « la grande majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent être au-dessus de la limite légale ».
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