La proportion de jouets déclarés non conformes ou dangereux à l’issue d’un contrôle de la Répression des fraudes a continué de régresser en 2012, indique le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon. « Au 15 novembre 2012, les services de la Répression des fraudes ont contrôlé (...) plus de 10 000 références » de jouets, a-t-il déclaré lors d’une visite au laboratoire de test de la DGCCRF et des douanes de Villeneuve-d’Ascq. « Sur ces 700 prélèvements, 14,6 % se sont révélés non conformes », ce qui représente 300 000 jouets retirés du marché ou remis en conformité.
Le taux de jouets non conformes (absence du marquage CE sur l’étiquette ou étiquette en langue étrangère par exemple) ou dangereux dans les produits analysés est en recul continu depuis cinq ans. Il atteignait 35 % en 2007 et encore 18,6 % en 2011, selon les chiffres de la DGCCRF. Ce taux ne porte que sur des jouets saisis par l’administration. Il ne permet donc pas de savoir quelle est la proportion de jouets dangereux sur les étals des commerçants, a précisé le ministre.
Les dangers les plus fréquemment détectés sont le risque d’avaler de petits éléments, la présence de substances chimiques interdites comme les phtalates dans les jouets en plastique, et le risque de s’étouffer, selon la DGCCRF.
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