La Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont annoncé des investissements de 24 milliards de dollars (21 milliards d'euros) en Afrique sur les trois à cinq prochaines années afin d'aider à la réforme des systèmes de soins de santé du continent.
Les deux organisations se sont exprimées, ce 26 août, en marge de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad), dont l'une des priorités est l'amélioration des soins de santé, en plus de l'industrialisation et la stabilisation du continent.
La Banque mondiale a promis des investissements, à hauteur de 15 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, visant à aider la mise en place d'une couverture santé universelle. « Les pays africains peuvent devenir plus compétitifs en investissant dans leur ressource la plus précieuse : sa population », a soutenu le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme consacrera 9 milliards de dollars de 2017 à 2019 à des programmes de lutte contre ces maladies qui touchent des millions d'Africains, ainsi qu'à l'amélioration du fonctionnement des soins de santé, notamment les chaînes d'approvisionnements des médicaments et la gestion des données.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation