Il n’y a pas d’arguments scientifiques pour s’opposer à l’ouverture de l’AMP aux femmes homosexuelles. Les publications sur le devenir des enfants nés de parents homosexuels sont, à la quasi-unanimité, rassurantes, suggérant que la qualité de la parentalité intervient plus dans le sort des enfants que l’orientation sexuelle des parents. Le seul problème médical sera la disponibilité du sperme.
L’argument de l’égalité homme femme, qui imposerait, si on autorise les couples de femmes à recourir à l’AMP, d’autoriser aussi les couples d’hommes, et donc la GPA (lire ci-dessous), méconnaît le fait que les hommes et les femmes sont égaux en droit mais différents physiologiquement.
Sous réserve du respect de la clause de conscience, un sondage envoyé en 2017 à tous les membres du CNGOF a révélé que 67,6 % des gynécologues et obstétriciens français sont favorables à la prise en charge de ces femmes, et 59,8 % à la prise en charge des femmes seules. La situation des femmes seules qui devront assumer seules l’enfant mérite bien sûr une réflexion spécifique.
L’autorisation légale est à différencier de la prise en charge financière qui doit se discuter séparément.
Exergue : Les publications sur le devenir des enfants nés de parents homosexuels sont quasi unanimement rassurantes
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation