DE NOTRE CORRESPONDANT
* « Arthroschool, éducation thérapeutique des patients arthrosiques douloureux » (Dr Dominique Perocheau, Centre de traitement de la douleur, Hôtel Dieu, 60 000 euros). Objectif : développer un programme d’éducation thérapeutique dans l’arthrose avec les documents et supports adaptés (cycles de 5 sessions abordant tous les éléments pour un groupe de 6 à 9 personnes. Inspiré du programme AMSP de Stanford, le programme sera adapté aux patients et au système de santé français.
*« Propriétés anti-inflammatoires du resvératrol ; perspectives en nutri-phytothérapie du traitement de l’inflammation articulaire » (Pr Norbert Latruffe, université de Bourgogne-INSERM UMR 866, 50 000 euros). Ce travail cherche à asseoir les bases biochimiques d’une indication médicale fondée sur les polyphénols naturels, comme le resvératrol, qui peuvent se substituer, au moins en partie, aux anti-inflammatoires stéroïdiens (ex. cortisone) ou non stéroïdiens (les profènes), et ainsi alléger la douleur.
* « Mise en évidence de l’hyperalgésie préopératoire chez les patients arthrosiques » (Dr Valéria Martinez, hôpital Raymond-Poincaré, Garches, 28 700 euros). Les patients arthrosiques se présentant en anesthésie pour une chirurgie d’arthroplastie souffrent de douleurs chroniques et consomment fréquemment des opioïdes, ce qui les prédispose à des douleurs postopératoires plus intenses. La recherche a pour but de mettre en évidence avec des tests de nociception une différence d’hyperalgésie entre patients arthrosiques consommant des opioïdes ou non en préopératoire d’une chirurgie orthopédique d’arthroplastie.
* « Recours au soin des patients souffrant d’arthrose des membres inférieurs » (Dr Bruno Fautrel, Pitié-Salpêtrière, Paris, 20 000 euros). Plus de 800 patients souffrant d’arthrose du genou ou de la hanche vont être suivis pendant plusieurs années afin d’établir leurs choix de traitement (consommation médicamenteuse, chirurgie, thermalisme, thérapies complémentaires ou alternatives) et étudier la relation entre le type de soin et le niveau des symptômes.
* « Nouvelle technique de gestion de stress et de la douleur » (CBSM, Cognitive Behavioral Stress Management), pour les patients atteints d’arthrose » (Dr Aurélie Gauchet, université de Grenoble, 20 000 euros). Des programmes de prise en charge des pathologies chroniques associant gestion du stress, thérapie de groupe et relaxation, avec des résultats spectaculaires, ont été mis en place aux États-Unis. La recherche vise à établir un programme de CBSM appliqué à l’arthrose, former les membres du réseau à son utilisation, tester sur un groupe de 30 malades, mesurer les bénéfices.
* Créée à l’initiative du groupe de protection sociale Apicil, www.fondation-apicil.org.
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