Si la Haute Autorité de santé (HAS) a d’abord recommandé fin août l’utilisation des vaccins à ARNm, Comirnaty de Pfizer/BioNTech et Spikevax de Moderna, pour les doses de rappel des populations cibles*, elle estime désormais prudent d’attendre l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour recourir au sérum de Moderna pour cette indication.
En effet, si le vaccin Comirnaty a déjà obtenu une extension d’AMM de l’EMA pour les doses de rappel dans la vaccination contre le Covid-19, ce n’est pas encore le cas du Spikevax. Dans son avis du 6 octobre dernier, la HAS n’écartait pourtant pas son utilisation dans cette indication.
Mais depuis, « les pays scandinaves ont annoncé qu'ils porteraient à la connaissance de l'EMA des études portant sur un possible risque accru de myocardites et péricardites lié à l'usage du vaccin Spikevax », explique la HAS dans un communiqué.
Si ces effets indésirables demeurent rares, la HAS opte ainsi pour la prudence en attendant les conclusions de l’EMA sur la population cible (quelle limite d'âge) et surtout le dosage (dose entière ou demi-dose) d’une dose de rappel avec Spikevax. « La HAS pourra sur cette base rendre un avis sur la place de ce vaccin de Moderna dans la campagne de rappel », indique l’instance, qui recommande le recours au vaccin Comirnaty pour les rappels, quel que soit le vaccin utilisé en primo-vaccination.
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