L’observatoire de la régionalisation, cercle de réflexion sur l’évolution du système de santé, formule plusieurs propositions en faveur des coopérations public-privé, aussi appelées groupement de coopération sanitaire.
Le think tank veut d’abord « permettre aux acteurs du terrain de proposer un projet territorial de santé en lien avec l’agence régionale de santé » (ARS). Il s’agit d’un projet commun d’offre de soins qui énumère les besoins de santé et médico-sociaux du territoire, les objectifs des professionnels et l’évolution de l’offre de soins et médico-sociale. Les acteurs seraient accompagnés par un « management participatif spécifique des projets » sur le partage de l’information, l’échange et la formation.
Valoriser les bonnes pratiques de terrain
Autre gage de transparence, un « cahier des charges de territoire » définirait le rôle de chacun dans chaque domaine de soins : premier recours, hospitalier autour d’un plateau technique ouvert, recours, et aval (soins de suite et de réadaptation et médico social).
Afin de « créer une convergence plus forte » entre les parties prenantes à la coopération, l’observatoire milite pour des contrats d’action de territoire entre la direction générale de l’offre de soins (DGOS, ministère), l’agence régionale de santé (ARS) et les différents acteurs impliqués. Afin de partager et valoriser les bonnes pratiques du terrain, les remontées d’expériences aux tutelles doivent être plus systématiques.
Enfin, il faut « apporter plus de souplesse » aux établissements afin de permettre aux hôpitaux d’être « concurrentiels et réactifs par rapport à leurs homologues du secteur privé ».
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