À 10 ans et même pas toutes ses dents, le système de tarification du court séjour hospitalier, public comme privé, va s’offrir un petit check-up avant lifting éventuel. C’est un vrai médecin qui s’y colle, le Dr Olivier Véran, neurologue, PH au CHU de Grenoble, accessoirement ancien député (PS) de l’Isère et plutôt multicarte – le Dr Véran était déjà à la « Une » du précédent numéro du « Quotidien » en tant qu’expert… du don du sang. Cette fois-ci, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le diligente avec un ordre de mission clair : en finir avec les effets pervers de l’actuel financement de l’hôpital.
Une fois n’est pas coutume, avant même la palpation, le Dr Véran sait à peu près ce qu’il découvrira lors de l’examen de sa jeune patiente – la T2A, qui paye les établissements en fonction de leur activité mesurée par groupes homogènes de malades – : pression sur les équipes et les durées de séjour, course aux actes (et particulièrement aux actes qui « rapportent »), sélection des malades (certains s’avérant plus « rentables » que d’autres)…
On est curieux, en revanche, de savoir ce que le spécialiste du cerveau prescrira à la malade pour la retaper. Et encore plus de connaître le plasticien qui maniera le bistouri si une intervention était programmée.
Fin de vie : les doyens de médecine s’opposent à une formation obligatoire à l’aide à mourir
La justice ordonne la prise en charge des soins chirurgicaux d’une transition de genre
Fin de vie : Macron évoque un référendum en cas d’enlisement des débats parlementaires
Fin de vie : Catherine Vautrin promet d’encadrer strictement l’aide à mourir, le gouvernement reste divisé