Voter est le seul moyen de pouvoir espérer faire bouger les lignes de notre vie quotidienne. A chaque nouvelle élection présidentielle, au-delà des visions idéologiques de chacun, un des critères possibles pour choisir son candidat est d’analyser l’impact qu’il ou elle a pu avoir lors de sa carrière politique.
Ma vie quotidienne repose sur trois engagements professionnels enthousiasmants : la médecine et la santé publique en particulier, l’enseignement, et la recherche internationale. Malgré des avancées indéniables en ce début de XXIème siècle, des défis majeurs à relever existent dans ces trois domaines.
Ainsi, la médecine souffre-t-elle d’une grave crise liée à des décisions politiques qui ont, depuis plusieurs décennies, installé un numerus clausus volontairement bas avec l’idée confuse de réduire les dépenses de santé, tout en niant la croissance des besoins liée à l’augmentation de l’espérance de vie. Notre médecine s’est construite sur un modèle biomédical fondé sur les prises en charge des malades mais très peu sur la prévention. L’enseignement médical est hospitalocentré et ne prépare pas assez les étudiants en santé à mieux se connaître pour mieux travailler ensemble. Enfin, face à une compétition internationale féroce, le risque de voir se réduire notre excellence scientifique et notre capacité d’innovation est grand.
Une vision de long terme
Un seul candidat à ce jour a commencé dans ses actes et ses décisions politiques à relever ces défis, l’actuel Président de la République. Ses gouvernements ont desserré le numerus clausus. Il a créé un service sanitaire avec deux objectifs : favoriser l’interdisciplinarité des professions de santé et apprendre concrètement la santé publique hors de l’hôpital. Le nombre des vaccins obligatoires est passé de trois à onze. La gestion de la crise sanitaire a initié une courbe d’apprentissage de ce qu’est la prévention en population tant pour le gouvernement que pour le grand public. Au travers des crises, le rôle fédérateur de la France a été reconnu par les autres pays européens.
La place de la France en Europe dans la santé et dans la recherche a été réaffirmée. La loi pacte a, entre autre, facilité le transfert technologique et l’entreprenariat du public vers le privé, renforçant ainsi notre potentiel d’innovation et accroissant notre attractivité économique.
Par ces réformes et bien d’autres, la présidence d’Emmanuel Macron a commencé à bâtir une vision de long terme pour notre pays. Aussi, cinq ans supplémentaires seront nécessaires pour lui permettre d’installer durablement la France et l’Europe dans le XXIème siècle afin que nous puissions imaginer l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants avec une plus grande sérénité.
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