Le sénateur de la Haute-Loire Gérard Roche (UDI-UC), lui-même médecin, suggère de réformer le numerus clausus en expérimentant de nouvelles passerelles d’entrée en médecine pour des étudiants issus d’autres cursus.
« Il faut avoir le courage de réformer le numerus clausus. Raisonner en termes de nombre de médecins par habitant ne veut plus rien dire », a-t-il fait valoir devant le Sénat ce mercredi. « Il faut penser en termes de temps médical et s’interroger sur le caractère libéral d’une profession assise sur la Sécurité sociale. »
Concours d’entrée en 2e et 3e année
Selon le sénateur, l’arrivée en 2e et 3e année de médecine d’étudiants venus d’ailleurs renforcera l’accès démocratique aux études. Ceux qui ne peuvent pas se financer une prépa privée pour dépasser la première année seraient les premiers bénéficiaires de ces passerelles.
Gérard Roche prévoit néanmoins des garde-fous : « Il faudra naturellement être vigilant à ce que cet élargissement ne constitue pas une injustice entre les étudiants qui en bénéficieront et ceux qui sont entrés dans le cursus médical dès la première année. Il sera indispensable de garantir que le concours d’entrée en 2e ou 3e année de médecine qu’auront à passer les candidats provenant d’autres cursus soit aussi exigeant que le concours de fin de 1re année », précise le sénateur centriste.
Le groupe UDI-UC, à l’initiative d’Hervé Maurey (sénateur de l’Eure) et d’Henri Tandonnet (Lot-et-Garonne), présentera des amendements au Sénat en faveur de cette expérimentation.
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