La fédération CGT santé quitte la concertation sur la loi de santé, lassée de ne pas être entendue. « Comment maintenir notre confiance alors que des sujets essentiels pour les salariés de la santé et de l’action sociale restent en suspens, pire, sont traités en notre défaveur », réagit-elle.
Plusieurs dossiers sont à ses yeux prioritaires : la pénibilité, les conditions de travail, l’ordre infirmier (la CGT souhaite la suppression de l’adhésion obligatoire).
Un service public de santé « étranglé », selon le syndicat
La première organisation syndicale à l’hôpital public interpelle Marisol Touraine : « Le projet que vous nous présentez aujourd’hui est muet sur l’essentiel de nos revendications », déplore la CGT santé.
Les autorités sont accusées de mettre la charrue avant les bœufs, en imposant des baisses de dépenses (via la loi rectifiant le financement de la Sécu) avant d’avoir fixé les orientations. Service public de santé « étranglé », personnels « au bord de l’épuisement »... « Au lieu de les soutenir, vous bloquez leur salaire, remettez en cause leurs acquis sociaux », lance la CGT santé à l’adresse de Marisol Touraine. Pour qui « la démocratie sociale n’est pas au rendez-vous de cette future loi ».
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