À l’issue de leur entretien avec Manuel Valls, quatre des cinq syndicats représentatifs de médecins libéraux (CSMF, SML, FMF et le BLOC) ont décidé de boycotter les réunions préparatoires à la grande conférence de santé programmée en janvier 2016.
MG France et les représentants des étudiants, des internes et des chefs et l’Ordre des médecins ont participé à la première réunion technique vendredi dernier, prélude aux travaux des trois groupes de travail qui démarrent cette semaine sur la formation, les parcours professionnels et les métiers. « Nous donnerons en septembre notre décision de participer ou non à la conférence de santé », explique le Dr Claude Leicher, président de MG France, qui espère toujours obtenir des avancées pour la médecine générale, notamment sur le volet de la formation universitaire avec la nomination d’enseignants et sur le volet de la démographie médicale jugé alarmante. Pour l’heure, le patron du syndicat de généralistes ne détecte « aucun signe encourageant ».
Chez les internes, Mélanie Marquet, présidente de l’ISNI, a regretté mercredi dernier le départ précipité de la plupart des syndicats de médecins libéraux. La réunion à Matignon a selon elle mis au jour « une fracture générationnelle » avec « deux discours, deux visions ».
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes