• Créer une plateforme téléphonique unique (112) pour remplacer le 18 des pompiers, le 15 du SAMU et le 17 de Police Secours, une « idée saugrenue » défendue par la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France (FSPF) et le ministère de l’Intérieur. « Aucune convergence n’est possible » entre les acteurs du secours et ceux du soin, dont les doctrines d’engagement et d’intervention sont « opposées », juge SAMU-Urgences de France.
• Remplacer les médecins des SMUR par des paramédicaux. Cette « solution miracle » fondée sur l’exemple des paramedics anglo-saxons serait une « erreur impardonnable » pour la pérennité des services d’urgences. Contrairement au modèle français de médicalisation préhospitalière par les SMUR, la plus-value de ces professionnels n’est pas démontrée, estime SAMU-Urgences de France.
• Faire payer le passage aux urgences. Seuls 2 % des patients citent la gratuité comme motivation à leur recours aux urgences hospitalières, insiste SAMU-Urgences de France, en s’appuyant sur une étude de la DREES (ministère).
• Multiplier les maisons médicales de garde pour désengorger les urgences. Mieux vaut demander au conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) « une meilleure organisation des périodes de congés » des libéraux, certainement « utile » au regard des « insuffisances » de l’offre ambulatoire.
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages