Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a réitéré sa demande de retrait du projet de loi de santé lors d’une entrevue auprès de Gérard Larcher, président du Sénat. Un entretien qui « s’est très bien passé », assure le Dr Éric Henry, président du SML. « On est pour le retrait parce que cette loi est mal écrite, on veut l’écriture d’une nouvelle loi », souligne le Dr Henry.
Selon le syndicat, l’élaboration d’une « véritable réforme » doit impérativement passer par une nouvelle phase de concertation avec tous les professionnels. Le SML a également proposé une rencontre à Alain Milon, président UMP de la commission des Affaires sociales du Sénat, ainsi qu’aux présidents de groupe du Sénat, pour leur détailler « les dangers de ce projet de loi ». Le président du SML fait valoir que la grande conférence de la santé annoncée par Manuel Valls serait l’occasion « de réécrire quelque chose de neuf ».
Pour le SML, ce texte « liberticide et d’étatisation » aura des répercussions qui dépassent le cadre de la santé. « C’est un projet de société aux conséquences sociales profondes », juge le Dr Henry.
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