Dans les années 1960, le Dr Scott Halstead avait constaté en Thaïlande que les sujets les plus gravement atteints par l’infection étaient déjà porteurs d’anticorps contre l’un des quatre sérotypes du virus de la dengue. Réaction paradoxale confortée par la mise en évidence d’infections plus sévères chez les enfants de mères porteuses d’anticorps. Dès lors, Scott Halstead formulait l’hypothèse dite « aggravation de l’infection dépendant des anticorps ».
Récemment, dans « Cell Host &Microbe » du 11 février*, Sujan Shresta et coll. (La Jolla) confirmaient cette hypothèse chez la souris, montrant que ce sont les cellules sinusoïdales endothéliales hépatiques qui forment le support de l’aggravation de l’infection et non pas comme on le croyait les cellules immunitaires (macrophages et cellules dendritiques). De plus, l’équipe américaine mettait ainsi au point un modèle murin de l’infection.
* « Le Quotidien » du 12 février.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes