Il n’y a pas que les États-Unis – où le ton est monté ces dernières semaines à propos de la rougeole – que la vaccination fait l’actualité. Pourtant déjà armée d’un « programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 », la France vient de se doter d’une sorte de « Madame Vaccin » en la personne de Sandrine Hurel, députée PS de Seine-Maritime (le département a orchestré il y a dix ans une vaste campagne de vaccination pour endiguer une hyperendémie des infections à méningocoques).
Chargée de mission auprès de Marisol Touraine par le Premier ministre, Sandrine Hurel a six mois pour se pencher sur la baisse de la vaccination constatée en France. On attend d’elle « des propositions concrètes pour améliorer le taux d’adhésion des Français et des professionnels de santé à la vaccination », « des recommandations afin de faire évoluer le principe de l’obligation vaccinale » ; il faut également qu’elle trouve le moyen de « lever les obstacles financiers à la vaccination, sur la base de l’avis du Haut Conseil de la santé publique, publié en septembre 2014 ».
Courageuse – à la lecture de sa feuille de route, Sandrine Hurel a quelques tonnes de pain sur la planche –, la future rapporteuse résume ainsi sa mission : il s’agit ni plus ni moins, écrit-elle, que de « réconcilier les Français avec la vaccination ».
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