Invitée du Grand jury de RTL, la ministre de la Santé a revu à la baisse le coût de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1)v. Alors qu’à la mi-avril, Roselyne Bachelot avait annoncé un coût de l’ordre de 600 millions d’euros (sans préciser ce qu’elle incluait dans ce bilan), elle avance désormais une addition pour l’État oscillant entre 490 et 510 millions d’euros, dont 420 millions d’euros pour le seul ministère de la Santé.
En excluant les vaccins donnés dans le cadre d’actions humanitaires, le coût de la campagne est pour le ministère de la Santé de 420 millions d’euros, « y compris les 48 millions d’euros de dédit donnés aux laboratoires », a affirmé la ministre. Elle a indiqué à ce sujet que les laboratoires avaient accepté de ne recevoir que 16 % du prix de vente des vaccins dont la commande a finalement été annulée, faute de candidats à la vaccination. Le dernier industriel en négociation était GlaxoSmithKline, auprès duquel avait été commandée plus de la moitié du total de 94 millions de doses. La somme de 48 millions d’euros inclut « les vaccins, les consommables, les honoraires de médecins, les bons envoyés par la Sécurité sociale, la logistique… », a dit Roselyne Bachelot.
Les factures gérées par le ministère de l’Intérieur pour les centres de vaccination devraient en outre totaliser « au maximum 90 millions d’euros, peut-être un peu moins », a dit la ministre. D’où la facture totale pour l’État. « Beaucoup d’inexactitudes ont circulé », a regretté Roselyne Bachelot, citant notamment les « 2,2 milliards d’euros » avancés par le président de la commission d’enquête du Sénat.
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