LA MINISTRE de la Santé, Roselyne Bachelot, se félicite de la publication au « Journal officiel », le 12 octobre, d’un décret et d’un arrêté concernant l’affichage du débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones portables (qui doit être inférieur à 2 W/kg). Celui-ci doit dorénavant être affiché sur les lieux de vente ainsi que dans toute publicité. C’était l’un des engagements du Grenelle des ondes, organisé en 2009, et qui réunissait les organismes publics, les élus et les représentants des collectivités territoriales, les opérateurs de téléphonie mobile et les fabricants, les associations, les organisations syndicales et les personnalités qualifiées.
Mais, face à ce satisfecit, les membres du Conseil scientifique de l’ex-Fondation Santé et Radiofréquences s’inquiètent, quant à eux, de l’avenir de la recherche dans le domaine des champs électromagnétiques radiofréquences et de la santé. « Il apparaît clairement que la recherche sur le thème de la santé et des radiofréquences n’est plus une priorité des pouvoirs publics, contrairement à ce qui avait été réaffirmé au cours des accords du Grenelle de l’Environnement-2 », indiquent-ils dans un communiqué. Ils appellent le Parlement « à amender la loi de finances conformément aux engagements du Gouvernement », et à doter l’ANSES (Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) « des moyens financiers d’un soutien explicite à une recherche digne de ce nom, spécifique, indépendante et d’excellence sur les relations entre exposition aux radiofréquences et santé. Il s’agit d’une condition essentielle pour maintenir ou rétablir la confiance de la société en ces outils de communication modernes dont l’essor si rapide pose d’importantes questions scientifiques et sociétales ». Parmi les signataires de ce communiqué, figurent les médecins Jean-François Lacronique et Martine Hours.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes