Transgressez le politiquement correct, faites des propositions iconoclastes pour réformer la santé en France!
À chaque édition de CHAM, Guy Vallancien invite les participants à parler franc. Cette année encore, l’événement qui s’est déroulé à Chamonix fin septembre, et qui a réuni plus de 350 participants, a bousculé les corporatismes et les ordres établis. Certains intervenants ont jeté des pavés dans la marre. Retour en vidéo sur quelques séquences pimentées.
Le Pr Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne à Lariboisière (AP-HP) et ancien vice-président de la commission d’AMM à l’AFSSAPS, s’insurge contre la liberté extrême dont jouissent les médecins français pour exercer leur art. Contre la médiocrité de certains, il s’attaque à un tabou, et plaide pour la fin de la liberté totale de prescription.
Le Dr Laurent Alexandre, chirurgien urologue, président de DNA vision et cofondateur de Doctissimo, annonce un monde où le médecin ne posera plus de diagnostic et se contentera de signer l’ordonnance établie par un algorithme. Il est temps d’organiser la transition pour définir à quoi serviront les médecins et les chirurgiens en 2020, insiste-t-il.
Le Dr Olivier Véran, neurologue au CHU de Grenoble, député PS et rapporteur du PLFSS 2015, évoque la loi de santé en gestation qui, à ses yeux, ne va pas assez loin. Le jeune député songe au coup d’après. Pour lui, aucune réforme n’aboutira sans intégrer la liberté de circulation en Europe.
Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA Peugeot-Citroën, lance un appel contre le principe de précaution érigé en dogme national. Assumons le risque lié aux innovations et passons de l’émotion à la raison, clame-t-il.
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
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