Ce n’est pas officiel mais tout comme. Annie Podeur, qui, jusqu’à la semaine dernière, était directrice de l’organisation et de l’offre de soins (DGOS), au ministère de la Santé, devrait prochainement faire son entrée au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Le bureau du CESE propose au gouvernement de la nommer au poste de secrétaire générale ; le décret de nomination est attendu dans un délai de deux à trois semaines.
Le secrétaire général joue un rôle d’animateur et de suivi des travaux du CESE. Il s’agit moins d’une fonction politique que logistique, qui consiste à diriger les services support du CESE, et à organiser les travaux des formations. Annie Podeur sera placée sous l’autorité du président, Jean-Paul Delevoye. Le CESE regroupe 233 conseillers, majoritairement issus des syndicats, du patronat, et des associations. Certains sont nommés à la discrétion du gouvernement.
Troisième assemblée du pays, le CESE conseille le gouvernement et le Parlement. Il évalue les politiques publiques et informe les citoyens par le biais de ses avis, sur des sujets aussi divers que la compétitivité de la France, l’exportation des PME, ou encore l’état de la France, un vaste sujet qui fait l’objet d’un rapport annuel en décembre. En matière de santé, le CESE a récemment rendu un avis sur les enjeux de la prévention. Il se penchera à l’automne 2012 sur la prise en charge de l’autisme en France.
Énarque, âgée de 55 ans, Annie Podeur, passée par la Cour des comptes, a notamment dirigé l’ARH (Agence régionale de l’hospitalisation) de Bretagne avant de prendre la tête, en 2006, de la DHOS (Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins), par la suite transformée en DGOS. Elle a également occupé des fonctions électives dans le Maine-et-Loire.
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