LA PLUPART des habitants de la planète sont aujourd’hui en meilleure santé, vivent plus longtemps, sont mieux éduqués et ont davantage accès aux biens et services qu’il y a 20 ans, souligne le rapport annuel sur le développement humain, publié le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’Indice du développement humain (IDH), qui recouvre les revenus, la santé et l’éducation, montre des progrès « impressionnants » : partant d’un niveau de 0,57 en 1990, l’IDH moyen mondial est passé à 0,68 en 2010, poursuivant sa progression amorcée en 1970.Des 135 pays représentant 92 % de la population mondiale, seulement trois – la République démocratique du Congo, la Zambie et le Zimbabwe – ont un IDH plus bas aujourd’hui qu’en 1970. Dans l’ensemble, les pays pauvres rattrapent les pays riches en termes d’IDH, mais les variations sont frappantes : ceux qui ont connu les progrès les plus lents sont les pays d’Afrique subsaharienne, frappés par le VIH, et les pays de l’ex-Union soviétique, souffrant d’un accroissement de la mortalité des adultes. C’est dans la région Asie et Pacifique que la progression a été la plus rapide en termes de développement, suivie par l’Asie du Sud et les États arabes.
Globalement, « les résultats en matière de santé et d’éducation se ressemblent de plus en plus entre les pays pauvres et les pays riches », estime le rapport. En termes de revenu, en revanche, les progrès varient beaucoup plus, car les pays riches ont, en moyenne, joui d’une plus forte croissance que les pays pauvres.
Quant à l’avenir, le PNUD met en garde contre les effets du réchauffement climatique, en raison des problèmes de réserves en eau, de dégradation des terres, de changement climatique, de perte de diversité biologique, avertissant que « ces défis soulèvent de nouveaux obstacles à la croissance et à la progression du développement humain ».
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