L'Organisation mondiale de la santé (OMS) publie de nouvelles directives à destination des personnels de santé, pour améliorer les soins aux femmes vivant avec des mutilations sexuelles.
Les recommandations portent sur la prévention et le traitement des complications obstétriques, le traitement de la dépression et des troubles de l’anxiété et l’attention devant être accordée à la santé sexuelle de ces femmes, avec notamment le conseil, la diffusion d’informations et l’éducation.
Les lignes directrices avertissent également du danger de ce que l’on appelle la « médicalisation » des mutilations sexuelles féminines, quand par exemple des proches demandent aux agents de santé de les pratiquer afin de limiter les risques de complications.
« Il est essentiel que les agents de santé ne perpétuent pas eux-mêmes à leur insu ces pratiques préjudiciables », alerte le Dr Lale Say, coordonnateur du département Santé reproductive et recherche de l'OMS.
Une mesure recommandée dans ce contexte tient en la création, à l’intention des personnels de santé, de protocoles, manuels et directives pour les aider dans des confrontations avec des parents ou autres membres des familles réclamant des mutilations sexuelles pour des petites ou jeunes filles, ou avec des femmes demandant une réinfibulation après l’accouchement.
Selon l'OMS, plus de 200 millions de filles et de femmes dans le monde vivent avec des mutilations sexuelles.
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