Dans les pays en développement, 222 millions de femmes ont besoin d’une méthode de contraception moderne et n’y ont pas accès. L’étude publiée par l’institut Guttmacher et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) montre que le nombre de femmes qui souhaitent pas avoir d’enfant et qui n’ont pas accès à une méthode de contraception moderne, a peu baissé entre 2008 et 2012, puisqu’il est passé de 226 à 222 millions. De plus, dans les 69 pays les plus pauvres, les besoins ont augmenté : 162 millions de femmes n’ont pas accès à une contraception, contre 153 millions en 2008. Les femmes jeunes et non mariées, ont plus de difficultés que les autres à avoir accès à une contraception, en raison des préjugés sur la vie sexuelle avant le mariage.
L’accès à des moyens de contraception récents, réduirait le nombre d’avortements, de fausses couches, de décès et d’invalidités liés à l’accouchement et à la grossesse. Selon une étude récente, si les femmes pouvaient planifier leur grossesse, et espacer les naissances de deux ou trois ans, le nombre de décès d’enfants de moins de cinq diminuerait respectivement de 13 ou 25 %. Sur le long terme, l’éducation des femmes tout comme l’économie des familles et des pays en serait améliorées.
Dans les pays en développement, 654 millions de femmes utilisent des méthodes de contraception modernes, soit 42 millions de plus qu’en 2008. Cependant, il est important de noter que 50 % de cet accroissement est dû à l’augmentation de la population.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes