Chez des souris et des poissons zèbres, des chercheurs ont étudié l'activité de plus de 1000 gènes qui sont actifs dans les 4 jours après la mort de ces organismes. Il s'agit de gènes appartenant aux systèmes immunitaire et inflammatoire, impliqués dans la cancérogénèse et la réponse au stress. Ces travaux qui tentent de mieux comprendre le rôle de ces gènes activés après la mort ont fait l'objet d'une vidéo mise en ligne dans dans Science le 25 mai dernier.
On y apprend que la plupart de ces gènes activés après la mort l'étaient lors du développement embryonnaire. Une fois ce développement terminé, ces gènes se trouvent comme emprisonnés dans le noyau cellulaire, ne pouvant plus s'exprimer... jusqu'au moment du décès.
Les chercheurs n'ont pas totalement élucidé la raison de la renaissance de cette activité génétique. Ils émettent l'hypothèse que l'intérieur de la cellule en état de mort aurait certaines ressemblances physiologiques avec les cellules en développement embryologique. L'autre piste de cette réactivation génétique interesserait des régulateurs épigénétiques.
Mieux prendre en charge les transplantations d'organes ?
Les conséquences de ces travaux qui méritent d'être élargis, pourraient être nombreuses, en particulier servir à mieux évaluer le moment de la mort d'un organisme. Ces recherches pourraient aussi servir à une meilleure prise en charge des transplantations d'organes, dont les greffons sont prélevés chez des personnes décédées...
Pour en savoir plus, regardez la vidéo sur le site de Science (in english). C'est passionnant !
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