Toutes les femmes âgées de 25 ans à 65 ans, et notamment celles de plus de 50 ans, seront sollicitées la semaine prochaine pour se soumettre à un FCV qui doit être répété tous les 3 ans. C’est à l’occasion de la semaine européenne de prévention et dépistage du cancer du col de l'utérus, qui se déroulera du 11 au 28 janvier, que l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé lancent une campagne d’incitation au dépistage du cancer du col de l’utérus. La campagne radio -qui n'est pas une première- sera relayée par neuf grandes stations nationales ainsi que par diverses stations communautaires.
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Selon l'INCa, 90% des 3.000 cancers du col de l'utérus observés en France chaque année pourraient être évités grâce à un dépistage régulier par frottis réalisé tous les trois ans par toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Mais à l'heure actuelle, 40% de ces femmes ne les font pas régulièrement, "le plus souvent par manque de suivi gynécologique", précise l'INCa. Parmi elles, on trouve principalement des femmes de 50 à 65 ans ou appartenant à des catégories socioéconomiques défavorisées ou encore habitant dans des départements à faible densité de médecins, notamment gynécologues.
Gynécologue, médecin généraliste et sage-femme sont désignés par la campagne comme les acteurs essentiels du dépistage. Et l'INCa rappelle que les frottis peuvent être réalisés tant dans les hôpitaux, les centres de santé, les centres de planification familiale que dans certains laboratoires d'analyse de biologie médicale. L’agence de santé exhorte les médecins qui ne pratiquent par eux mêmes les frottis à orienter leurs patientes vers un autre professionnel de santé habilité.
"Il est important de rappeler que le suivi par frottis ne s'arrête pas à la ménopause" indique encore l'INCa en expliquant que les anomalies évoluant lentement, "les frottis sont recommandés jusqu'à 65 ans et ce, même en l'absence de rapports sexuels". Au delà des frottis qui "permettent de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition", l'INCa recommande également la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) - responsables de la majorité des cancers du col de l'utérus - chez les jeunes filles dès l'âge de 11 ans.
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