Même si les lecteurs de glycémie sont de plus en plus faciles à utiliser, ergonomiques et rapides, la surveillance glycémique des diabétiques de type 1 n’est pas toujours optimale. « Alors que le nombre de glycémies devrait être de 4 à 6 par jour, l'étude ENTRED montre que près de la moitié des diabétiques de type 1 n'en font que trois par jour », déplore le Pr Hélène Hanaire (CHU de Toulouse-Rangueil).
À cela plusieurs explications, tant de nature psychologique que technique, le principal frein étant d'avoir à répéter un geste invasif, intrusif et parfois douloureux malgré les progrès. Or un bon contrôle de la glycémie a un impact considérable sur l'évolution de la maladie et son coût. D’où l’intérêt du nouveau système flash d’autosurveillance glycémique « FreeStyle Libre » d'Abbott.
Ce dispositif se compose d'un capteur rond de la taille d'une pièce de 2 euros à appliquer à l'arrière du bras qui se change tous les 14 jours. Grâce à un minuscule filament qui s'insère sans douleur sous la peau, ce capteur (étanche) mesure automatiquement les taux de glucose dans le liquide interstitiel et les enregistre en permanence jour et nuit. Pour connaître sa glycémie, le diabétique a un seul geste à faire : passer un petit lecteur de glycémie au-dessus de ce capteur, même sur les vêtements.
Trois informations s'affichent instantanément : le taux de glucose, un graphique facile à comprendre donnant l'historique des 8 dernières heures et une flèche de tendance indiquant la variation et l'intensité du changement du taux de glucose. Le lecteur conserve jusqu'à 90 jours de données et fournit ainsi une vue d'ensemble du profil glycémique au fil du temps. Pour Gérard Raymond, secrétaire général de l'Association Française des Diabétiques, lui-même diabétique de type 1 depuis plus de 30 ans, il s'agit là d'une véritable révolution. Reste qu’aujourd'hui ce dispositif n’est disponible que sur Internet (www.freestylelibre.fr) et n’est pas remboursé.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité