Alors que de nombreuses pharmacies ne disposent déjà plus de vaccins anti-grippe, le gouvernement assure qu'il n'y aura pas de pénurie.
Mardi, à l’Assemblée nationale, la ministre déléguée chargée de l'autonomie, Brigitte Bourguignon a admis des « situations de tension » dans 16 % des pharmacies françaises, en raison de la « demande précoce » cette année. La ministre a en revanche écarté toute rupture de stocks. « Les stocks sont là et les livraisons sont en cours pour reconstituer le stock des officines. Sur cette seule semaine, près d'1,3 million de doses seront livrées en pharmacies », a affirmé Brigitte Bourguignon.
70 à 90 % des officines touchées selon un syndicat
Moins de deux semaines après le lancement de la campagne de vaccination antigrippale, l'Union syndicale des pharmaciens d'officine (USPO) alertait dimanche sur les ruptures de stocks auxquelles étaient confrontées, selon elle, 70 à 90 % des officines. Une situation consécutive à un « manque de réactivité des laboratoires » selon l’USPO, dont le président, Gilles Bonnefond, avait alors invité les patients à « interpeller le ministère pour demander des comptes et savoir pourquoi ils ne peuvent pas être vaccinés ».
Face à ces critiques, le ministère de la Santé avait alors assuré que, « dans les régions les plus touchées, on arriverait à 18 à 20 % de pharmacies en rupture de stock » et fait valoir que « les pharmacies n'obtenaient pas leurs commandes en totalité dès le premier jour » lors des années précédentes. « Vous aviez toujours un approvisionnement dans la durée », avait précisé le ministère.
Pour rappel, la campagne de vaccination anti-grippe a démarré le 13 octobre et vise en priorité les personnes vulnérables et les soignants. Cette année, le gouvernement a commandé 30 % de doses supplémentaires, ajoutées aux 13 millions du circuit habituel, a précisé la ministre, afin d'éviter un engorgement des services d'urgences confrontés à la pandémie de Covid-19.
(Avec AFP)
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