Colmater les brèches et montrer que tout le monde est sur le pont. Tels sont les objectifs de la direction des établissements hospitaliers du GHSPO (Groupe hospitalier public sud de l'Oise), en liaison permanente avec l'ARS Hauts de France. Le mercredi 4 mars, alors qu'il devait rester initialement fermé jusqu'au mercredi 11 mars 8 heures, le service de réanimation fermé depuis le jeudi 27 février, rouvre progressivement ses portes. L'ensemble des autres services des deux sites, Creil et Senlis, restent ouverts (activités programmées, services d'hospitalisation, lignes d'urgence). Régulièrement, les professionnels de santé confinés (une centaine selon le journal Le Monde sur Creil et le même nombre sur le site de Compiègne) sont contactés par les équipes d'hygiène de l'établissement pour avoir de leurs nouvelles.
Maisons de retraite de Crépy-en-Valois
Un autre cluster a été identifié depuis lundi 2 mars, celui de l'hôpital Saint-Lazare de Crépy-en-Valois (Oise) qui n'admet plus aucun patient et interdit toutes les visites. Dans deux maisons de retraite qui dépendent de l'établissement, 40 résidents sont victimes d'infections respiratoires aiguës. Pour autant, seul cinq patients et deux agents ont été testés positifs au Covid-19 à la date du 3 mars. Plusieurs mesures qui devraient prendre fin le 11 mars, ont été adoptées, sauf pour l'unité d'Alzheimer : suspension des entrées et admissions, confinement en chambre des résidents et patients, service des repas en chambre et suspension des visites.
Collaboration inter-Samu
Par ailleurs, afin de réduire la pression sur le Samu de Beauvais débordé d'appels de personnes qui ont développé des symptômes d'infection respiratoires, les Samu de Lille et d'Amiens sont venus en renfort en allant chercher des patients nécessitant d'être hospitalisés dans des services spécialisés provenant de Creil, Senlis ou Compiègne. Plus d'une soixantaine de cas sont recensés pour l'instant dans le département de l'Oise.
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