Thierry Hulot, président du Leem, rend public son lymphome pour « briser le tabou »

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Publié le 05/02/2025
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Thierry Hulot, le président du Leem (Les Entreprises du médicament), ne se rendra plus à des rendez-vous physiques pendant quelques semaines pour raisons de santé. Il est l’un des rares patrons à rendre publique sa maladie, un lymphome. Clarisse Lhoste, présidente de MSD France, le représentera dans les rendez-vous publics.

Thierry Hulot, président du Leem

Thierry Hulot, président du Leem
Crédit photo : Leem

Thierry Hulot, le président du syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique (Leem), a révélé ce mercredi par communiqué sa maladie, un lymphome, qui lui demandera des soins pendant plusieurs semaines. Il sera remplacé par la présidente de MSD France, Clarisse Lhoste, également secrétaire du bureau, pour tous les rendez-vous de représentation. Une réorganisation de la gouvernance présentée comme « temporaire ».

« J’ai été diagnostiqué avec un lymphome, je vous en parle en toute transparence notamment pour contribuer à briser le tabou autour de la maladie en milieu professionnel, expose le patron de Leem. Cette maladie est curable et je vais bénéficier, comme n’importe quel patient français, d’une prise en charge médicale et des traitements de base ainsi que des innovations accessibles en France grâce aux progrès réalisés par les entreprises du médicament. »

Pour une régulation non punitive

Président de Merck France depuis 2017, Thierry Hulot a été élu à la présidence du Leem en juillet 2022 et réélu en juin 2024 pour un mandat de deux ans. Depuis septembre 2023, Thierry Hulot copréside également la commission « Protection sociale » du Medef. Contrairement aux années précédentes, l’organisation patronale n’avait pas organisé de conférence de presse de vœux en janvier 2025, tout en communiquant régulièrement sur les menaces du budget de la Sécurité sociale.

Le 27 janvier encore, le Leem estimait que « dans un contexte économique très tendu pour nombre d’entreprises, notamment les PME, le niveau inédit de baisse de prix d’un milliard d’euros, associés aux autres mécanismes de régulation (clause de sauvegarde) a un impact majeur sur notre secteur ». Le lobby de l’industrie pharma appelait à « recréer les conditions d’une régulation juste et non punitive [qui] implique une remise à plat du système de régulation et de financement du médicament ».


Source : lequotidiendumedecin.fr