Pour un diabétique de type 2, les premiers pas sous insuline basale sont loin d’être évidents. Et même après des années d’injections quotidiennes, son bon usage n’est pas garanti. Pour améliorer les pratiques en vie réelle, Sanofi Diabète a mis en place sous l’égide d’un comité scientifique composé de diabétologues, le programme « L&Vous ».
Dix items essentiels
La première étape de cette initiative a consisté à élaborer une charte de bonne utilisation de l’insuline basale. Corédigée par des diabétologues et des patients, cette charte couvre dix items essentiels à une bonne utilisation de l’insuline basale. À savoir : Éducation thérapeutique (le patient comprend les raisons de sa mise à l’insuline et son adéquation à son mode de vie) ? ; objectifs glycémiques ; autosurveillance glycémique (formation du patient et/ou de son entourage à la mesure de la glycémie capillaire et à son interprétation etc.) ? ; technique et modalités de réalisation de l’injection ? ; gestion du matériel et de l’insuline ? ; autonomie pour la pratique de l’insuline (adaptation des doses en fonction de l’objectif glycémique etc.) ? ; gestion des hypoglycémies ? ; facteurs de déséquilibre glycémique ? ; médicaments antidiabétiques associés (connaissance des noms des médicaments et de l’augmentation potentielle du risque hypoglycémique) ; suivi médical et parcours de soins.
Dans un second temps du programme « L&Vous », un observatoire a été mis en place pour observer, en regard de ces dix items, la réalité de terrain avec 2 500 patients sous insuline basale recrutés par des pharmaciens. Selon les premiers résultats chez 500 patients, 73 % déclarent une Hba1c ≥ 7 % (33 % ont une HbA1c ≥ 8,5 %). 28 % réduisent leur dose d’insuline par peur des hypoglycémies. Les lacunes de la maîtrise de l’autosurveillance glycémique ressortent avec 38 % des patients non formés à sa réalisation et à son interprétation.
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