Les parents de la petite Ayana, plongée dans le coma depuis 40 jours au CHU d’Angers, ont finalement accepté que leur petite fille soit extubée, synonyme de décès du nourrisson à plus ou moins brève échéance. C’est une expertise diligentée par la justice dimanche qui les a ramenés à se ranger à l’avis de l’équipe hospitalière. "Les conclusions de l’expert sont formelles : cet enfant a un cerveau irrémédiablement détruit" a expliqué Emmanuel Ludot, l’avocat des parents après avoir assisté aux échanges entre les parents, l’expert et l’équipe médicale en charge de la petite fille. "La mort du bébé va être programmée d'ici six à huit jours", annonçait un peu plus tard, la voix brisée par l'émotion et les larmes aux yeux la mère de l'enfant, Julie Pitel, ne souhaitant pas s'exprimer davantage.
L’avocat estime néanmoins devoir désormais "s’atteler à la responsabilité lourde du SAMU d’Alençon dont l’attitude me paraît contraire aux règles élémentaires", dit-il, arguant que lorsque la fillette a été prise de convulsions et de fièvres dans la nuit du 5 au 6 mai, suite à injections de vaccins, le SAMU, prévenu par les parents, ne s’était pas déplacé. "Cette enfant a eu le cerveau détruit par une hyperthermie maligne. C’est la fièvre de 42,5 qui est à l’origine de cette destruction". Les parents, quant à eux, ont d’ores et déjà porté plainte pour non-assistance à personne en danger auprès du commissariat de Sées (Orne), la localité où ils résident.
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