Les jeunes adoptés ont un moins bon état de santé que les enfants biologiques. Une étude réalisée d'avril 2013 à avril 2014 par la fédération d'associations départementales Enfance et Familles d'adoption auprès de 1.450 jeunes de 15 à 30 ans -à 83% adoptés (nés en Amérique latine, Afrique, Asie, France et Europe de l'Est) et 17% biologiques- montre que 32% des premiers sont concernés par au moins un problème de santé contre 11% du groupe témoin. Ces différences d’état sanitaire se manifestent souvent par des séquelles de malnutrition ou de traitements médicaux, des hospitalisations de plus d'un mois plus fréquentes ou un handicap mental. Et ces problèmes concernent davantage les enfants nés en Europe de l'Est et en France, mais moins ceux nés en Asie.
Les enfants ayant souffert avant leur adoption de maltraitance, d'accueils successifs ou ayant vécu dans la rue encourent aussi des risques de carence affective. La maltraitance est "probable ou certaine" pour 30% des adoptés et toucherait jusqu'à un sur deux de ceux nés en Amérique latine ou Europe de l'Est. "Dans d'autres régions du monde, elle est peut-être passée sous silence", souligne Janice Peyré, présidente d'honneur de la fédération. Au total, seuls un enfant sur deux (52%) n’a souffert ni de carence affective ni de problème de santé précoce.
L'étude montre cependant que l’adoption a permis ensuite d’améliorer les choses. Ainsi, 89% des adoptés (contre 93% de leurs frères et soeurs d'adoption) ont une bonne ou très bonne estime d'eux-mêmes et 68% (contre 84% des "biologiques") sont satisfaits de leur vie. Mais, alors que 92% des "biologiques" sont orientés en filière générale, ce ne sont que 50% des garçons adoptés et 65% des filles qui le sont. 90% des "biologiques" ont au moins le bac, contre 53% pour les adoptés. L'étude considère toutefois que "les jeunes adoptés ont une insertion sociale comparable" à leur fratrie d'adoption (au vu des sorties, activités sportives et amicales), malgré des discriminations négatives ressenties par 65% des jeunes qui s'estiment d'apparence étrangère.
Les enfants ayant souffert avant leur adoption de maltraitance, d'accueils successifs ou ayant vécu dans la rue encourent aussi des risques de carence affective. La maltraitance est "probable ou certaine" pour 30% des adoptés et toucherait jusqu'à un sur deux de ceux nés en Amérique latine ou Europe de l'Est. "Dans d'autres régions du monde, elle est peut-être passée sous silence", souligne Janice Peyré, présidente d'honneur de la fédération. Au total, seuls un enfant sur deux (52%) n’a souffert ni de carence affective ni de problème de santé précoce.
L'étude montre cependant que l’adoption a permis ensuite d’améliorer les choses. Ainsi, 89% des adoptés (contre 93% de leurs frères et soeurs d'adoption) ont une bonne ou très bonne estime d'eux-mêmes et 68% (contre 84% des "biologiques") sont satisfaits de leur vie. Mais, alors que 92% des "biologiques" sont orientés en filière générale, ce ne sont que 50% des garçons adoptés et 65% des filles qui le sont. 90% des "biologiques" ont au moins le bac, contre 53% pour les adoptés. L'étude considère toutefois que "les jeunes adoptés ont une insertion sociale comparable" à leur fratrie d'adoption (au vu des sorties, activités sportives et amicales), malgré des discriminations négatives ressenties par 65% des jeunes qui s'estiment d'apparence étrangère.
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