L’approche orthoptique des troubles posturaux a démontré son efficacité dans de nombreuses situations cliniques. Les patients souffrant de céphalées chroniques, de vertiges non vestibulaires ou de douleurs cervicales inexpliquées trouvent souvent une amélioration significative après une rééducation orthoptique.
L’intervention de l’orthoptiste s’avère particulièrement précieuse dans les syndromes de déficience posturale où une composante visuelle est impliquée : désordres d’intégration visuelle, binoculaires latents ou encore performances binoculaires réduites. En traitant la cause visuelle, plutôt que les symptômes posturaux, cette approche apporte une solution thérapeutique durable et non invasive. Les tests pour déterminer le potentiel de prise en charge orthoptique sont simples à réaliser (test au verre rouge), parfois même sans matériel spécifique (cover test). Ils favorisent la pluridisciplinarité et participent à combattre l’errance diagnostique.
Article précédent
Trauma musculaire : écho ou IRM ?
Article suivant
SMS du congrès EMPR 2025
Le syndrome du piriforme, une fessalgie méconnue
Cicatrisation musculaire, avantage au chaud ?
Douleur post-amputation, le moignon en question
Paralysie cérébrale de l’enfant, comment améliorer la mobilité des patients
Trauma musculaire : écho ou IRM ?
L’orthoptie au secours des troubles posturaux
SMS du congrès EMPR 2025
Le ministère lance une stratégie nationale « Intelligence artificielle et données de santé »
Les fongémies liées aux injections de drogues, un tableau clinique particulier
Microbiote : mieux informés, des Français à mobiliser pour la recherche
La dérivation biliaire du bypass gastrique Roux-en-Y protège du cancer colorectal