« Affirmer que le diabète induit de fait un très haut risque cardiovasculaire est erroné et masquerait la grande hétérogénéité du risque cardio-vasculaire dans cette population. Certains d’entre eux sont effectivement à très haut risque et je considère personnellement qu’un diabète équivaut un risque coronarien seulement si le patient a 25 ans de diabète.
L’appréciation de la gradation de ce risque dépend d’une variété de critères encore non consensuels : divers scores de risque souvent imparfaits, identification de marqueurs biochimiques comme l’albuminurie et le NT-proBNP, un bon candidat notamment. Le risque CV est, bien sûr, très élevé en cas de maladie coronaire ou cérébrovasculaire ou artérielle périphérique, d’insuffisance cardiaque ou de fibrillation auriculaire, mais aussi s’il existe une rétinopathie et surtout une néphropathie dès le stade de la microalbuminurie ».
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