LA PRISE en charge optimale de la gonarthrose fait classiquement appel à l’association de moyens non pharmacologiques (hygiène de vie, kinésithérapie, marche…) et de traitements pharmacologiques.
À côté des médicaments classiques de la crise que sont les antalgiques, les AINS et les corticoïdes, les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) sont également efficaces sur la douleur arthrosique. Ils se caractérisent par un délai d’action plus long (quelques semaines). « Les AASAL trouvent leur place dans le soulagement des symptômes de l’arthrose légère à modérée », a expliqué le Pr Bernard Mazières (Toulouse). « Ils sont généralement bien tolérés et épargneurs d’AINS. En pratique, leur effet étant retardé, il faut les prescrire au moins trois mois et ils doivent être arrêtés en l’absence d’effet au bout de six mois. »
Comme l’a expliqué, le Pr Jean-Yves Reginster (Liège), le traitement de l’arthrose a changé : le principal objectif aujourd’hui est de contrôler les symptômes. L’arthrose n’est pas un facteur normal du vieillissement, c’est une maladie que l’on peut prévenir et soulager. Le sulfate de glucosamine (1 500 mg une fois par jour) a montré à la fois un effet symptomatique (diminution de douleur, raideur et impotence fonctionnelle) et un effet structural (réduction du pincement articulaire et du délai de recours à l’arthroplastie totale du genou). De nombreuses études internationales ont démontré l’efficacité de Dolenio (sulfate de glucosamine) ainsi que sa bonne tolérance.
Indice de Lequesne et score WOMAC.
Le sulfate de glucosamine possède une doubla activité, symptomatique et structurale.
Dans l’étude Herrero-Beaumont (2007) randomisée en double aveugle, contre placebo chez 318 patients ayant une gonarthrose, il a été observé à 6 mois, une diminution supérieure de l’indice de Lequesne dans le groupe sulfate de glucosamine versus le groupe placebo ainsi qu’une réduction de 4,7 points du score WOMAC total évaluant la douleur, la raideur et l’impotence fonctionnelle.
En ce qui concerne l’efficacité structurale, l’étude de Palka a démontré à trois ans, une réduction significative du pincement articulaire fémoro-tibial interne dans le groupe sulfate de glucosamine : 0,36 mm d’écart versus le groupe placebo. Enfin, l’étude Bruyère (2008) a évalué l’incidence de l’arthroplastie totale du genou lors du suivi à long terme (cinq ans en moyenne) des patients atteints de gonarthrose et traités par sulfate de glucosamine ou placebo. Le pourcentage de patients ayant dû subir une arthroplastie totale du genou au cours de la période de suivi a été significativement moins important dans le groupe sulfate de glucosamine (6,3 %) versus placebo (14,5 %) ce qui représente une diminution de 57 % du risque relatif et qui s’accompagne d’une réduction significative des coûts liés à l’arthrose. Devant ces résultats à court, moyen et long terme, le sulfate de glucosamine (Dolenio) a obtenu dans les recommandations européennes (EULAR) et internationales (OARSI), le niveau de preuves le plus élevé (1A) dans le traitement de fond de la gonarthrose.
« Ces effets observés avec le sulfate ne peuvent absolument pas être extrapolés aux autres sels de glucosamine », a souligné le Pr Jean-Yves Reginster.
Le mécanisme d’action du sulfate de glucosamine a récemment été élucidé. Il est lié à une inhibition des IL1 au niveau du cartilage : c’est un effet anti-catabolique. Les comprimés de Dolenio renferment 1 500 mg de sulfate de glucosamine. La posologie est simple : un comprimé par jour.
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