Alors que le remplacement prothétique du genou ne cesse d’augmenter, l’infection apparaît être le principal motif de réintervention, selon une étude épidémiologique présentée lors du congrès annuel de l’Académie américaine de chirurgie orthopédique, qui se tient à la Nouvelle-Orléans.
Des observateurs ont évalué à partir de registres hospitaliers, les causes de réinterventions sur prothèse de genou, chez 301 718 personnes opéréesentre 2005 et 2010.
Des réinterventions coûteuses
Les réinterventions étaient plus fréquentes chez les femmes (58 %) présentant quelques comorbidités et, entre 65 ans et 74 ans.
Dans un quart des cas, la nouvelle procédure était motivée par des signes d’infection locale, périprothétique, et dans 18 % des cas, par le dysfonctionnement de la prothèse, premier signe d’appel.
Les auteurs soulignent le poids financier des réinterventions puisque dans la majorité des cas, elles nécessitent une hospitalisation longue, de 7 jours supplémentaires par rapport à l’opération initiale, et un coût estimé à 35 000 dollars.
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