En 2018, les évènements scientifiques et médiatiques se sont succédé sur la pollution de l’air et les maladies respiratoires. Le colloque sur « la pollution de l'air et ses impacts sur la santé » (Paris/ Mars 2018) a pointé une nouvelle fois du doigt l'exposition des Franciliens à la pollution atmosphérique en présentant les résultats préliminaires de 2 études menées en Ile de France l’une chez les enfants (étude Pollux sur l’asthme) et l’autre chez les nouveaux nés (étude Paris sur la morbidité respiratoire et allergique). Le Congrès de la Société Européenne de Pneumologie (Paris/Septembre 2018) a aussi mis l’accent sur la pollution environnementale qui « à elle seule tue plus que toutes les autres maladies pulmonaires », a commenté le Pr Dinh-Xuan (Co-président du Congrès).
Le 17e congrès international de pneumologie pédiatrique (Tolède/Juillet 2018) a insisté sur la pollution atmosphérique à laquelle sont exposés tout particulièrement les enfants et qui a un impact délétère non seulement dans l’enfance, mais aussi à l’âge adulte. Enfin, il ressort de certains enseignements de la première Conférence mondiale sur la pollution de l’air et la santé organisée par l’OMS (Genève/Octobre 2018) que les particules fines (PM2,5) sont à l'origine de plus de 400 000 décès prématurés en Europe en 2015 dont 35 800 en France (rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) et que les infections aiguës des voies respiratoires inférieures dues à la pollution de l'air ont été responsables en 2016 de 600 000 décès d’enfants dans le monde (rapport de l’OMS sur la pollution de l’air et la santé des enfants). Des données qui montrent que la pollution de l’air et les maladies respiratoires restent toujours un défi majeur de la communauté scientifique et des pouvoirs publics.
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