L’Association des jeunes pneumologues (AJPO2) fêtera l’an prochain son vingtième anniversaire. « Elle a été fondée en 2006, à l’initiative d’internes lyonnais. Aujourd’hui, l’association est nationale, et compte 416 adhérents », indique la Dr Marina Gueçamburu, interne au CHU de Bordeaux et présidente de l’association.
Une des principales missions de l’AJPO2 est de représenter les internes auprès des différentes instances de pneumologie, en particulier la Société de pneumologie de langue française (SPLF). « Chaque année, nous essayons de faciliter l’accès des internes aux différents congrès, le congrès national français, le CPLF, et le congrès européen, l’ERS. C’est très important pour l’association d’encourager les internes à présenter leurs travaux lors des congrès, en participant à leur remboursement, grâce à l’aide de la SPLF et du collège des pneumologues des hôpitaux généraux (CPHG) », indique-t-elle.
Nous essayons de faciliter l’accès des internes aux congrès et de les encourager à écrire
Dr Marina Gueçamburu
Depuis trois ans, l’association publie, deux fois par an, la Revue du jeune pneumologue, en janvier et en juin. « On encourage les internes à écrire pour rapporter les articles phares sortis dans les mois précédents, des cas cliniques ou un point sur un sujet d’actualité. À chaque numéro, on fait aussi un dossier thématique, dans lequel on interroge une association de patients et on présente un métier paramédical. En juin, nous publierons un dossier sur les maladies neuromusculaires, avec l’intervention des ergothérapeutes et Arsla, une association des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique . Nous faisons aussi des webinaires à but pédagogique ainsi que trois ou quatre newsletters par an », indique la Dr Gueçamburu.
Pour la deuxième année consécutive, l’association va organiser en 2025 une demi-journée d’accueil des internes arrivant en phase socle. « On propose aux étudiants de venir nous rencontrer pour leur présenter le déroulement de l’internat et les possibilités qui s’offrent à eux : les surspécialités ou FST, les diplômes universitaires, les inter CHU, l’opportunité de faire un master 2 », indique-t-elle, en ajoutant que la pneumologie reste une discipline attractive auprès des internes. « Ce qui plaît aux étudiants, c’est son côté très transversal. Il y a à la fois des pathologies aiguës, chroniques, la prise en charge de patients jeunes (asthmatiques, mucoviscidose etc.), plus âgés, et une collaboration étroite avec de nombreuses autres spécialités. Il est aussi possible de faire de l’oncologie, du sommeil, des soins intensifs respiratoires. Les différents modes d’exercice sont également une force de la pneumologie : à l’hôpital, en libéral, en centre de réadaptation, etc. Et le fait de pouvoir faire beaucoup de gestes est également un atout », souligne la Dr Gueçamburu.
Entretien avec la Dr Marina Gueçamburu, présidente de l’Association des jeunes pneumologues (AJPO2)
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