« Les opiacés, qui peuvent être considérés comme utiles pour traiter la douleur et la dyspnée associées à une maladie maligne, ne sont pas utilisés dans la BPCO. Pourtant, parmi les recommandations édictées par la Canadian Thoracic Society, figure celle de l’utilisation des opiacés pour la dyspnée de la BPCO qui ne répond pas au traitement conventionnel. »
Des chercheurs ont voulu comprendre l’attitude des médecins et le ressenti des patients quant à l’usage des opiacés dans la dyspnée réfractaire. Des entretiens ont eu lieu avec 28 médecins, 12 soignants et 8 patients sous oxygénothérapie qui ne pouvaient se vêtir sans s’essouffler, et qui prenaient des opiacés depuis une durée de cinq semaines à quatre ans.
Tous les patients ont rapporté que ce traitement améliore significativement leur qualité de vie et/ou soulagent la dyspnée, indique Graeme Rocker (Halifax, Canada).
Les soignants font état d’amélioration de la qualité de vie des membres de la famille et d’une réduction du stress.
Selon les auteurs, si l’on n’utilise pas davantage d’opiacés dans cette situation particulière, c’est par manque de directives, de confiance et d’expérience, par crainte d’une défaillance respiratoire, et par méconnaissance de leur effet positif.
Ils appellent à des initiatives éducationnelles pour améliorer la situation.
« Canadian Medical Association Journal », 23 avril 2012.
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