L’INRA et DBV Technologies ont reçu de l’Agence nationale de la recherche un financement de 600 000 euros pour développer un vaccin non invasif (patch cutané) contre la bronchiolite. Ce financement permettra la mise en place d’essais précliniques pour confirmer la faisabilité d’un vaccin pour l’enfant de moins de 2 ans.
Le VRS humain est le principal agent de la bronchiolite du nourrisson ; le VRS bovin est responsable de la pneumonie chez le veau.
Deux équipes de l’unité de recherche INRA « Virologie et immunologie moléculaires » à Jouy-en-Josas ont développé des assemblages moléculaires à partir de la protéine virale la plus conservée entre les virus bovin et humain. Ces particules se présentent sous la forme d’anneaux d’une dizaine de nanomètres de diamètre. Chez la souris et le veau, l’exposition à ces entités induit des défenses immunitaires conférant une protection contre le virus.
Les chercheurs ont abouti à une structure améliorée des anneaux portant d’autres éléments du virus, qui augmentent l’efficacité du vaccin.
DBV Technologies a développé une technologie brevetée qui permet d’administrer un allergène/antigène à travers une peau saine par un patch (Viaskin). Cette société a réussi à charger sur le patch les particules vaccinales. La coopération entre l’INRA et DBV Technologies a pour but d’aboutir au développement d’un vaccin pédiatrique non invasif et sans adjuvant efficace par voie cutanée.
La phase préclinique va durer trente mois. Elle a pour objectif de valider le concept d’un vaccin sur patch sur plusieurs modèles animaux, notamment le porc dont la peau est proche de celle de l’homme.
D’après un communiqué de l’INRA.
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