Le crizotinib s’est révélé plus efficace que le traitement de première ligne, la chimiothérapie aux sels de platine, dans une étude de phase III menée chez 343 patients ayant tous un cancer du poumon non à petites cellules, publiée dans le « New England Journal of Medicine ». Le crizotinib est un inhibiteur des ALK (Anaplastic Lymphoma Kinase) développé par Pfizer qui ne s’adresse donc qu’aux cancers dont les cellules tumorales présentent un réarrangement du gène codant pour l’ALK. Le Dr Benjamin Solomon du centre de recherche sur le cancer Peter MacCallum de Melbourne, et ses collègues, a randomisé les patients entre un groupe recevant le crizotinib, 250 mg deux fois par jours en prise orale, ou une séance de chimiothérapie au cisplatine ou au carboplatine toutes les trois semaines. La survie médiane sans progression était significativement meilleure dans le groupe crizotinib (10,9 mois contre 7 mois), de même que le taux de réponse au traitement (74 % contre 45 %). Il n’y avait toutefois pas de différence significative en terme de survie globale ou de survie à un an qui était de 84 % dans le groupe crizotinib et de 79 % dans le groupe chimiothérapie.
Cancer du poumon non à petites cellules
Bons résultats d’une phase 3 du crizotinib
Publié le 04/12/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9371
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