Dans la polypose naso-sinusienne, la Société française d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou fait la part belle aux traitements de fond classiques et à la chirurgie, réservant les biothérapies (dupilumab, mépolizumab) au traitement de troisième ligne (indication plus restrictive que l'AMM).
Les experts plaident pour le dépistage de l’asthme et de pathologies nasales (rhinite allergique) ou anomalies d’architecture.
Le traitement de fond comprend un lavage du nez à grand volume et une corticothérapie nasale, dont l’efficacité est à évaluer trois à six mois après. En cas de non-contrôle, une corticothérapie orale peut être proposée en cure courte.
En cas d’échec, il est préconisé de recourir aux polypectomies (procédures instrumentales) ou ethmoïdectomies (procédures chirurgicales), toujours avec un traitement médical de fond. L’efficacité est à évaluer, là aussi, sous trois à six mois.
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