Cela aurait été à la fois simple, élégant et bon marché. Hélas ce grand espoir de la recherche s’est heurté à la réalité. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), efficaces dans les modèles animaux de démences, ne se sont pas avérés à la hauteur des attentes dans les essais cliniques.
Des chercheurs de l’université de Bonn viennent d’en comprendre les raisons grâce à la technologie des cellules souches pluripotentes induites (iPS). Et là, tout « bêtement », contrairement à ce qui était observé chez l’animal avec la diminution d’un biomarqueur de maladie d’Alzheimer, le ratio entre peptides Abêta42/Abêta 40, il est apparu que les neurones humains étaient... résistants à cette classe médicamenteuse.
Neurones virtuels
Pour Jerome Mertens, l’auteur principal, « ces résultats soulignent l’importance de tester directement les composés sur des cellules humaines ».
Ce d’autant que si « jusqu’à présent il était difficile de disposer de neurones humains à des fins de recherche dans les maladies neurodégénératives », les choses se sont simplifiées « avec les avancées récentes de la technologie iPS qui permet de générer de façon virtuelle un nombre illimité de neurones humains ».
Stem Cell Reports, publié en ligne le 5 décembre 2013
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