La compression mammaire est un facteur clé pour la qualité de l'image mais aucun standard n'existe au sujet de la technique optimale. Dans une phase de pré-test, l'équipe du Dr Philippe Henrot a vérifié quelques principes pour proposer l'auto-compression : positionnement de la patiente, compression minimale avant inconfort ou douleur, capacité de patientes à s'approprier l'outil (pédale), relation de contrôle et d'encouragement des manipulateurs.
L'essai randomisé montre chez 549 femmes de 6 centres français au total, – dont 3 autres centres de lutte contre le cancer à Bordeaux, Curie et Caen - que la qualité de l'image (épaisseur du sein mesurée sur 2 incidences craniocaudale et oblique, droite et gauche) n'est pas moins bonne dans le groupe auto-compression que compression par le manipulateur.
De plus, il s'avère que la force de la compression est supérieure quand les femmes le font et que la douleur mesurée est inférieure. « Nous espérons que l'auto-compression pourra faire sauter un frein au dépistage », a déclaré le Pr Henrot.
P.Henrot et al. JAMA Intern Med.179(3):407-414, 2019
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