Les SARM-PLV entraînent des infections cutanées graves et des pneumonies nécrosantes auxquelles les sujets vivant dans des conditions de promiscuité (sportifs, prisons…) sont les plus exposés. Le clone circulant aux États-Unis (ST300) diffère du clone français et européen (ST80). Ce dernier présente une résistance à la kanamycine et à l’acide fucidique. Il est sensible aux FQ, à la tobramycine et à la gentamicine.
D’après les données de l’enquête transréseaux de l’ONERBA, la situation des SARM-PLV est restée stable au cours des cinq dernières années (1,4 % des SARM en 2004 et 1,5 % en 2008). Mais là encore, prévient le Dr Péan, « il faut tenir compte du rôle des voyages et de l’importance du réservoir des pays proches ».
Des SARM producteurs de TSST-1 sont également présents en France : avec un taux de 2,8 % en 2008, ils ont dépassé les SARM-PLV. Ce type de souche est sensible aux aminosides et aux FQ. Connue chez S. aureus sensible à la méticilline depuis une trentaine d’années, la toxine TSST-1 est à l’origine de tableaux cliniques sévères, en particulier chez les enfants.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024